۱۳۹۳ اسفند ۴, دوشنبه

ناتالي ماري گلي يك سناتور لابي ملا هاIran /France - Une sénatrice pas comme les autres

ناتالي ماري گلي يك سناتور لابي ملا هاIran /France - Une sénatrice pas comme les autres

Iran /France - Une sénatrice pas comme les autres

Iran Focus - Nathalie Goulet est une sénatrice UDI, à la tête d’une commission d'enquête sur les réseaux djihadistes. Curieusement elle est également l'amie de régimes honnis qui soutiennent les mouvements islamistes et terroristes, en tête desquels l'Iran.
La qualité d' « Amie de l'Iran » lui a été attribuée par les médias officiels iraniens qui apprécient son activisme auprès des politiques français pour la levée des sanctions et la fin de l'isolement diplomatique des mollahs. Elle se rend régulièrement en Iran pour y donner des interviews dans lesquelles elle fait état de ses activités en France en faveur des positions de l'Iran ou pour combattre les opposants du régime.
Les islamistes iraniens qui dirigent cet antique pays, commettent des exactions au nom de Dieu et prétendent avoir institué le premier État islamique, bien avant Daech. Quand Chalie Hebdo a été attaqué, contrairement à de nombreux dirigeants du monde, ni le numéro un iranien, Ali Khamenei, ni le numéro deux, Hassan Rohani, n'ont pas condamné directement l'horrible attentat. Les représentants du Guide suprême et les pasdaran se sont même félicités du crime, décrit comme une punition de la France pour son implication en Syrie auprès du peuple syrien et de l'opposition démocratique. Et les hordes islamistes ont manifesté ces derniers jours devant l'ambassade de l'hexagone à Téhéran au cri d'"à bas la France". Cette attitude scandaleuse des mollahs n’a pourtant pas suscité l’émotion du sénateur Goulet qui est d’habitude très réactive sur la question iranienne.
Dans ces circonstances, l'Iran apprécie avec délectation la présence d'alliés sur qui compter en France. Parce que la France est un pays qui ne transige pas avec la prolifération nucléaire et dans les négociations des 5+1 avec l'Iran, ne se résout pas à un accord bâclé sous le coup de chantage. Or les négociations achoppent depuis des mois sur la position iranienne qui cherche à gagner du temps et laisse douter de ses réelles intentions. Il faut cependant créditer le régime de quelques atouts: en plaçant un président d'apparence "modérée" à la tête du gouvernement, il a réussi à gagner le bénéfice du doute des Occidentaux qui mesurent la gravité de l'enjeu. Les Iraniens ont ainsi pu reporter par trois fois les négociations pour un éventuel accord final, dont la prochaine échéance est prévue en juillet 2015.
 Pour gagner la partie, le régime a besoin d'appuis et ne ménage pas les cadeaux et "paquets incitatifs". Au Parlement européen et dans les grandes capitales du vieux continent, le régime a pu mettre sur pied une machine rodée de relations publiques et de lobbies pour "normaliser" l'image des mollahs.

Les hordes islamistes manifestent devant l'ambassade de l'hexagone à Téhéran au cri d'"à bas la France", "mort à Charlie Hebdo"

Le manquement à la déontologie
A entendre la sénatrice de l'Orne défendre les vertus « démocratiques » du système électoral iranien, la "nécessité de rompre l'isolement diplomatique de l'Iran" et vouloir faire avaler l'idée "acceptable" d'un Iran nucléarisé comme un "pays du seuil à l'instar du Japon", le citoyen français est frappé par un tel manque de discernement. Mais est-ce une simple question de discernement? Ou d'une collusion d'intérêts? Quand le sénateur Daniel Goulet est décédé subitement en février 2007 à l'âge de 78 ans et que Nathalie Milsztein, son assistante parlementaire de trente ans sa cadette et devenue son épouse, l'a relayé au poste de sénateur, beaucoup lui ont reproché son parcours erratique marqué par l'absence flagrante d'éthique professionnelle. Celle qui avait été radiée en 2000 par le Conseil de l'ordre de Paris pour " manquements graves à la déontologie du métier d'avocat", décision confirmée en appel en 2006, n'avait pu que rêver de remonter la pente aussi aisément.
Le manquement à la déontologie du métier de politicien est aujourd'hui la nouvelle chute de Nathalie Goulet. Elle s'est récemment fait photographier avec un T-shirt d'Hassan Rohani sur lequel est écrit « In Hassan Rohani we trust », selon la formule consacrée « In God we trust ». Cette dernière sortie de Mme Goulet a provoqué l'indignation des militants des droits humains en Iran.
Parce que le président des mollahs est aujourd'hui un homme qui a déçu les Iraniens. Depuis qu'il est au pouvoir, il n'y a jamais eu autant d'exécutions de prisonniers en Iran et les espaces de liberté se réduisent comme une peau de chagrin. Ban Ki-Moon a déploré dans son dernier rapport à l'Assemblée générale des Nations unies: "Le président Rohani a promis de réduire les restrictions contre la liberté d'expression et de garantir la sécurité de la presse. Malheureusement, ces promesses n'ont pas encore conduit à des améliorations significatives, et les restrictions contre la liberté d'expression continuent d'affecter de nombreux domaines" (Reuters, le 13 septembre 2014).

Repousser les limites de l'indécence
Dans une interview avec Tasnim (l'agence de presse des sinistres Pasdaran), le 15 novembre 2014, Nathalie Goulet se fait le porte-parole des mollahs et s'en prend à la fermeté de la France. Alors que Laurent Fabius était unanimement applaudi pour sa position judicieuse pour éviter un "mauvais accord", la sénatrice s'attaque de nouveau au ministre français et déclare à Tasnim, l’agence de presse des pasdaran: “L'Iran s'attend à un changement de la politique étrangère de la France et au soutien de son président à l'accord nucléaire. Car, en cas de besoin d'un accord, celui-ci interviendra même sans l'aval de la France (…) Car les propos de Fabius concernant le réacteur d'eau lourde a causé l'échec des négociations".
 Les débuts de l'activisme iranien de la sénatrice de l'Orne remontent à l'époque de Mahmoud Ahmadinejad, quand le principal objectif de son gouvernement consistait à combattre les sanctions internationales sans lesquelles le régime n'aurait jamais accepté de s'asseoir autour de la table des négociations. Mais pour le lobby iranien, les sanctions n'ont jamais été une bonne chose. Tant à l'époque d'Ahmadinejad qu’à celle de Rohani, l'objectif premier des mollahs restant leur allègement pour poursuivre tranquillement le programme nucléaire .
 La mission est donc claire : rendre l'Iran fréquentable en faisant l'apologie du système iranien. «Le système électoral iranien, même imparfait est plus démocratique que chez beaucoup des pays voisins (...) Isoler l'Iran est une erreur », écrivait-elle sur le lefigaro.fr. Repoussant les limites de l'indécence, la sénatrice de l'Orne a cherché à banaliser le programme nucléaire militaire des mollahs :«Bien entendu, Téhéran veut se doter des capacités de fabriquer une bombe (...) Y-a-t-il une solution à la crise actuelle ? Il y en a deux qui sont réalistes donc inacceptables pour les Occidentaux. D'abord accepter que Téhéran soit considéré comme un " pays du seuil " à l'instar du Japon, c'est à dire maitrisant les technologies et capable de construire la bombe rapidement en cas de besoin de sécurité. Téhéran arrêterait ses travaux avant la phase critique. Solution inacceptable parait-il ? Pourquoi ? » écrivait-elle déjà sous Ahmadinejad.
 Dans ce dangereux terrain miné où nous entraînent les mollahs, est-il justifié qu'une élue de la République se compromette à ce point ? Celle qui se vante sur Twitter d'être la plus "persane" des élus français et se fait traduire en farsi les textes de son blog, n'aurait-elle trop poussé les accointances avec les islamistes iraniens ?  Les agissements de Nathalie Goulet vont bien au-delà de la liberté d’expression et d’action d’un élu du peuple et portent atteinte à l’image de la France. Sa trop grande proximité avec le régime iranien soulève également de sérieux doutes sur ses compétences à préserver les informations sensibles de la "Commission d'enquête sur l'organisation et les moyens de lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe".
Entrevue avec un journal du régime iranien avec le titre: "les problèmes des amis de l'Iran"

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