conquête du YémenLe régime iranien planifie depuis 25 ans la
همراه يك گالري از افشاي ياران شيطان
29 mars 2 015
Depuis sa défaite dans la guerre
Iran-Irak, soit un quart de siècle, le régime inhumain des mollahs
s’appuie sur son expérience dans la création du Hezbollah au Liban, pour
organiser un groupe de mercenaires au Yémen en raison du contexte
religieux qui y prévaut pour en faire une tête de pont de son ingérence
au Yémen et dans la péninsule arabe. Les mollahs ont choisi la tribu des
Houthis pour créer ce mouvement et l’utilisent depuis à leur service.
1- En 1991, le régime des mollahs a pris
à son service Hossein Al-Houthis, le frère ainé d’Abdelmalek al-Houthi,
le leader actuel de ce mouvement. Ce dernier a créé au Yémen, dans le
but d’aider le régime, le « parti du droit ». En 1993, il s’est présenté
aux élections législatives et a été élu au parlement yéménite. Selon le
plan du régime iranien, avant de prendre forme et de gagner en
puissance, ce mouvement a évité de s’opposer au pouvoir yéménite et
s’est
aligné sur lui.
2- En 1997, sur ordre du régime iranien,
Hossein Houthi s’est séparé du Parti du Droit pour former un groupe sur
le modèle du Hezbollah libanais du nom d’Assemblée des jeunes croyants
qui deviendra ensuite le « Ansarollah ». Mercenaire des pasdaran et de
la force Qods, ce groupe occupe aujourd’hui la capitale du Yémen et de
vastes zones de ce pays où il se livre à la répression et au massacre de
la population.
3- Après le 11 septembre 2001, le régime
iranien a donné à l’Assemblée des jeunes croyants une ligne
anti-américaine et d’opposition au gouvernement yéménite. En 2003, un
groupe de membres de l’Assemblée des jeunes croyants a été arrêté et
cela a débouché sur un affrontement militaire avec le gouvernement en
place. Hossein Al-Houthi a été tué en 2004 dans la guerre contre le
pouvoir yéménite.
4- Hossein Al-Houthi, son frère
Abdelmalek et leur père Badrodine, au début des années 2000 ont passé
plus d’un an en Iran et à Qom à suivre des enseignements religieux,
politiques, sécuritaires et terroristes. Par la suite ils se rendront
régulièrement en Iran. Selon des rapports de l’intérieur de la force
Qods, Albdolmalek Al-Houthi s’est converti au chiisme duodécimain mais
sur les conseils du régime iranien s’est abstenu de le rendre public
pour ne pas être isolé au sein des chiites zaydites du Yémen.
5- Ces dernières années, un plan de la
force Qods pour pouvoir pénétrer au Yémen, a été d’y activer le
croissant rouge pour pouvoir sous couvert d’aide humanitaire,
construction d’hôpitaux et fourniture de médicaments, ouvrir la porte de
ce pays aux mollahs. C’est par ce moyen qu’elle a recruté des hommes
pour son établir son réseau terroriste.
6- Actuellement, la force Qods des
gardiens de la révolution est le principal interlocuteur du Yémen dans
le régime des mollahs. De même, le principal état-major de commandement
et de soutien dans la guerre du Yémen a été formé au sein de la force
Qods. De plus, l’Assemblée mondiale Ahl-al-Beit, l’Assemblée du
rapprochement des écoles islamiques et l’association Al-Mostafa,
entretiennent de proches relations avec les Houthis et leur apportent de
l’aide.
7- Un grand nombre de Houthis suivent
depuis quelques années un enseignement dans l’association Al-Mostafa à
Qom. Un mollah yéménite du nom d’Essam Al-Emad, est en charge des
Houthis à Qom. Le régime a converti le sunnite Essam Al-Emad au chiisme.
Ce dernier répète dans des interviews sur les chaines satellites en
arabe liées au régime iranien les lignes dictées par les organes
d’exportation de l’intégrisme des mollahs comme l’Organisation de la
culture et des communications islamiques, l’Assemblée mondiale
Ahl-al-Beit et d’autres.
8- Le régime des mollahs entretient des
relations étroites entre l’Assemblée des jeunes croyants et le Hezbollah
libanais et s’efforce de faire d’Abdelmalek Al-Houthis le Hassan
Nasrollah du Yémen. La force Qods fait suivre une formation à des
Houthis dans la plaine de la Bekaa au Liban et en Irak.
9- Avec le déclenchement de la
révolution du peuple yéménite, le régime des mollahs a mis tout son
poids dans la balance pour renforcer, armer, former et développer les
Houthis. L’entrainement de ces forces se fait au Yémen-même.
10- Hossein et Abdelmalek Al-Houthi, au
sein d’Ansarollah, parlaient de Khomeiny et de Khamenei comme de leurs
dirigeants et distribuaient au Yémen leurs discours, leurs messages
ainsi que ceux d’Hassan Nasrollah du Hezbollah, et Abdelmalek continue
de le faire.
11- Tout en organisant les Houthis, le 5 juillet 1995 le régime des
mollahs a signé un accord avec le Yémen
qui a permis le développement de l’intégrisme et du terrorisme. Dans un
document interne de l’organisation de la culture et des communications
islamiques daté du 11 mars 1996 on peut lire : « vu la nouvelle
situation au Yémen et l’inclination des responsables de ce pays au
développement des relations tous azimuts avec la république islamique
d’Iran, la présence de chiites zaydites et la signature d’un accord
culturel entre Téhéran et Sanaa, il est très important que la république
islamique ait une présence active au Yémen. »
12-
Le 22 septembre 1994 le pasdaran Ali Reza Zakani, député, ancien chef
de la milice du Bassidj des étudiants et proche de Khamenei, a levé le
voile sur le rôle du régime iranien dans les événements au Yémen et son
plan pour y exporter l’intégrisme et le terrorisme à toute la région
sous couvert de « système d’assimilation des musulmans par la révolution
islamique ». « Au Yémen, a-t-il dit, se préparent des événements plus
grands et plus vastes qu’au Liban. Sur 20 provinces du Yémen, 14 sont
aux mains des révolutionnaires yéménites et 90 % de Sanaa aussi (...) de
cette façon tous les paramètres sont bouleversés. Après la victoire au
Yémen ce sera à coup sûr le tour de l’Arabie saoudite parce que ces deux
pays ont environ 2000 km de frontière commune et aujourd’hui aussi 2
millions d’hommes armés et organisés se trouvent au Yémen (...)
Désormais, la révolution islamique dispose de trois capitales arabes et
dans quelque temps elle aura aussi Sanaa et réalisé l’assimilation des
musulmans. »
Commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme du
Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 mars 2015
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